Pour tenter de combattre nombre d’idées reçues, le nouveau colloque Culture papier, en partenariat avec Le Journal du Parlement, a réuni toute une filière, à la Maison de l’Artisanat, autour de Pierre Barki, Vice-président de cette organisation devenue incontournable au fil du temps. Politiques, éditeurs, imprimeurs, communicants, avaient décidé en effet de faire le point sur la place du « papier dans la cité » en présence, notamment, du Vice-président du Sénat, Jean-Marc Gabouty.

Lutter contre la culpabilisation irrationnelle des utilisateurs de papier

« C’est parfois difficile à faire comprendre à une société qui s’exprime beaucoup et très vite par tweet, assez prompte à nous condamner, vous et nous … », a rappelé Sophie Primas, Sénatrice des Yvelines, en conclusion des travaux de la matinée autour de la responsabilité du papier pour une économie circulaire. « Mais c’est essentiel à la défense d’un intérêt général durable. C’est le révélateur d’un phénomène plus général, puisque l’opposition sociale aux coupes de bois perturbe également nos communes forestières, ainsi que l’ONF, auxquels sont assignés des objectifs de valorisation de notre forêt. Voilà donc un préjugé tenace : le papier fait du mal à la forêt ».

Combattre sans relâche les idées fausses…

« À chaque fois qu’un de nos rapports traite de la forêt », a poursuivi la Présidente de la Commission des Affaires économiques, « nous soulignons que la France est aux antipodes de la déforestation, puisqu’elle ne coupe que 50% de la pousse, contre 66% chez nos voisins. Nous combattons aussi la peur irrationnelle par le rappel des vrais risques : ne pas toucher aux arbres, c’est diminuer à terme leur potentiel de stockage de carbone et c’est augmenter le volume de combustible en cas de feu de forêt…