Sylvain Waserman, Député du Bas-Rhin et Vice-président de l’Assemblée nationale a présenté la position du Groupe du Mouvement Démocrate à la tribune de l’Assemblée au sujet de la coopération parlementaire franco-allemande. « C’est un vote historique qui pose la première pièce à l’édifice d’une nouvelle politique parlementaire commune entre la France et l’Allemagne et, je l’espère, d’autres États de l’Union ».

Cette Assemblée parlementaire franco-allemande, composée de 100 députés (50 allemands et 50 français) est le fruit d’une co-construction inédite entre l’Assemblée nationale et le Bundestag, et aura comme objectifs:

  • de proposer concrètement des transpositions identiques et synchrones des directives européennes ainsi qu’une action de rapprochement des deux droits notamment en matière d’environnement réglementaire des entreprises.
  • de suivre la mise en œuvre par les deux Exécutifs duTraité d’Aix-la-Chapelle, notamment en matière de transfrontalier.
  • de développer les réunions conjointes des commissions thématiques pour dégager des axes et positionnements communs, et plus largement proposer des résolutions communes sur les sujets d’intérêt commun.

Ce serait la première fois de l’histoire franco-allemande que les relations interparlementaires prendraient cette forme pragmatique et concrète, avec une ambition nouvelle. Le prochain vote aura lieu à Berlin mi-mars et entérinera cette décision qui promet une relance européenne innovante et audacieuse.

« Je viens d’une région le grand Est qui depuis les Ardennes, la Marne jusqu’au Bas-Rhin a payé un lourd tribut par ces guerres fratricides qui nous opposés. Je sais que toutes les familles qui ont payé le prix du sang dans ces guerres fratricides seront particulièrement attentives au fait que 100 ans après la fin de la 1ère guerre mondiale, plus de 70 ans après la fin de la seconde, nous attachons autant d’importance à cette amitié franco-allemande qui est autant porteuse d’espoir. Tout en sachant que nos collègues, ceux d’entre nous qui particulièrement, dont les familles ont payé cher ce prix du sang, auront à cœur lorsqu’ils voteront cette résolution de redire avec force qu’aujourd’hui chers collègues, nous donnons à notre passé commun, ce passé qui parfois a été fratricide et parfois inspirant, la juste place qu’il doit trouver dans notre présent pour nous aider à construire un avenir européen commun. »