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Les trois couleurs de la Première République

LLe 28 mai, les Azerbaïdjanais, du monde entier commémorent les cent ans de la proclamation de la République démocratique d’Azerbaïdjan (en abrégé la RDA) ou Première République. Cette République a eu une courte existence, du 28 mai 1918 jusqu’à l’occupation du pays par l’Armée rouge, le 28 avril 1920. Néanmoins, malgré une si brève durée de vie – 23 mois au total – elle a marqué d’une profonde empreinte l’histoire de l’Azerbaïdjan et exercé une influence considérable sur la formation de l’idéologie de l’État azerbaïdjanais indépendant.

L’Azerbaïdjan devint alors la première République parlementaire laïque de l’Orient musulman. Sa politique intérieure et extérieure s’inspira des principes progressistes du début du XXème siècle, ceux de liberté, d’humanisme et d’égalité de tous devant la loi, exaltés dès la Révolution française. L’histoire de la Première République, c’est aussi la chronique de 23 mois de renouveau dans tous les domaines de la vie et de l’activité de ses citoyens. Il est d’ailleurs symptomatique que cette idée de renouveau se soit reflétée jusque dans les couleurs du drapeau national de l’Azerbaïdjan, adopté le 9 novembre 1918 et qui, jusqu’à présent, sont l’emblème de la République : le vert et le bleu y symbolisent l’appartenance religieuse et ethnique, tandis que le rouge est la couleur de la modernité, de l’attachement aux idéaux et aux valeurs de l’Europe.

La composition du premier Parlement de la République démocratique d’Azerbaïdjan, qui s’ouvrit le 7 décembre 1918, reflétait la maturité politique et l’ouverture de pensée de ses leaders. Conformément à la loi du 20 novembre 1918 sur la création du Parlement azerbaïdjanais, celui-ci comprenait onze groupes, dont sept représentaient presque tous les partis agissant dans le pays, y compris ceux même qui s’étaient prononcés contre l’indépendance. Depuis son ouverture et jusqu’à sa dissolution, le 27 avril 1920, le premier Parlement azerbaïdjanais a tenu 145 séances, au cours desquelles il a examiné 270 projets et adopté 230 lois. Étaient représentées au Parlement les principales minorités ethniques peuplant le territoire : le Groupe parlementaire de la Société slaviano-russe, deux Groupes arméniens (le Dachnaktsioutoun et le Conseil national arménien), ainsi que le Groupe unifié des minorités nationales, qui rassemblait les députés des communautés juive, allemande, géorgienne, polonaise et ukrainienne. La présence au Parlement des représentants des minorités ethniques ne faisaient pas de la figuration : le Gouvernement Fatali-khan Khoïski, formé le 26 décembre 1918, comprenait trois membres de la Société slaviano-russe, qui obtinrent trois portefeuilles, particulièrement importants : ceux des Finances, de la Santé et du Ravitaillement.

En fait, les cinq cabinets qui se succédèrent sous la Première République étaient des Gouvernements de coalition ; de plus, le Président du Parlement et le premier Chef du Gouvernement n’appartenaient à aucun parti. Autant de faits qui témoignent du caractère profondément démocratique du régime politique du pays.

Un des acquis historiques de la RDA fut l’octroi aux femmes des mêmes droits électoraux qu’aux hommes. Pour la première fois, les leaders du Mouvement national azerbaïdjanais, aussitôt après la Révolution de février 1917 en Russie, placèrent cette question au cœur de leur programme démocratique. Au Ier Congrès musulman pancaucasien, qui se tint les 15-20 avril 1917 à Bakou, fut adoptée, à l’initiative de l’un des leaders du Mouvement démocratique azerbaïdjanais, Mammad Amin Rasulzadé, une résolution sur la question des femmes, qui affirmait la nécessité de « mettre les Azerbaïdjanaises à égalité avec les hommes pour les droits politiques et civiques ». Deux Azerbaïdjanaises, Efendizadeh et Talychkhanova, lors de ce congrès, créèrent l’événement : pour la première fois dans l’Empire russe, une femme musulmane intervenait publiquement sur la scène politique.

Après la proclamation de la République démocratique d’Azerbaïdjan, le principe de l’égalité des sexes fut introduit le 21 juin 1919 dans le Règlement des élections à l’Assemblée constituante, qui consacrait les mêmes droits électoraux pour tous les citoyens du pays à partir de l’âge de 20 ans, sans distinction de sexe, de langue ou d’origine ethnique. Remarquons qu’alors, le principe de l’égalité des genres dans le système électoral ne s’appliquait que dans quelques-uns des pays européens les plus évolués, sans parler, à plus forte raison, des pays musulmans. L’un des pays les plus avancés de cette époque – la Grande-Bretagne – n’a légalisé la participation des femmes (et encore seulement les plus de 30 ans) aux élections que le 14 décembre 1918, soit sept mois seulement avant la RDA.

Un point de ce Règlement revêtait une importance capitale : celui qui interdisait aux ecclésiastiques de faire de la propagande électorale dans les lieux de culte. Défendant au Parlement ce principe contre les attaques des Représentants du parti pro-islamiste Ittihad, l’un des auteurs du Règlement M.A. Rasulzadé déclara : « C’est une question à considérer du point de vue de l’État, au plan des principes. L’État que nous créons sur de nouvelles bases n’est pas théocratique, mais démocratique. À notre époque, on ne peut s’en tenir aux principes d’antan. Ils ont fait leur temps. La religion et la mosquée doivent garder leur sacralité à l’abri de la politique ». Cette règle juridique a fait de la RDA la première République laïque de l’Orient musulman, dans laquelle la religion et la mosquée sont séparées de l’État.

La liberté de la presse, en RDA, était entière : on voyait paraître par dizaines des journaux, des tracts et des revues édités par différents partis et minorités nationales dans leurs propres langues (russe, arménien, géorgien, hébreu et persan). Dès novembre 1918, le Gouvernement mit fin au contrôle de l’État sur la presse, instauré à Bakou par le régime communiste en mars-avril 1918. Et, le 30 octobre 1919, le Parlement de la République adopta le Décret sur la presse donnant force de loi à l’interdiction de toute censure. Il suffisait, pour publier un organe de presse, d’en informer l’Inspecteur général à la presse et une publication ne pouvait faire l’objet de poursuites judiciaires que sur décision du Tribunal. Ce furent les Bolchéviks locaux, soutenus par la Russie soviétique, qui profitèrent le plus de cette législation libérale. Entre 1918 et 1920, ils publièrent plusieurs feuilles qui ne cachaient pas leur hostilité implacable à l’indépendance de l’Azerbaïdjan.

En dépit du bref délai imparti par l’histoire à la Première République, ses leaders ont entrepris plusieurs réformes de fond dans les domaines de l’économie, de la culture et de l’enseignement. Ils ont abordé en particulier, en février 1919, la préparation d’un projet de loi progressiste sur la réforme agraire, qui visait à distribuer des terres aux paysans qui en étaient démunis, ainsi qu’aux petits et moyens propriétaires (au début de 1918, 68% des terres agricoles étaient aux mains de l’État, 29% appartenaient aux gros propriétaires terriens et quelque 2% seulement aux cultivateurs). Le premier projet de réforme agraire fut prêt en février 1920, mais ne put être appliqué à cause de l’occupation de la Russie soviétique.

Les autorités de la RDA accordaient aussi une importance prioritaire à la remise en route de l’industrie pétrolière et des transports, essentiels pour l’indépendance du pays. Fin octobre 1919, les navires de commerce recommencèrent à naviguer sur la Caspienne et, en juillet 1919, ce fut le tour du trafic ferroviaire de reprendre entre Bakou et Batoum, ce qui permettait d’exporter le pétrole azerbaïdjanais. En septembre 1919 la Banque d’État ouvrit ses portes à Bakou, une monnaie nationale fut mise en circulation, dans un délai court et près de 80 lois réglementaires sur les activités financières, fiscales, bancaires, d’import-export ont été adoptées.

En Azerbaïdjan, en mars 1919, fut créée, pour la première fois dans l’Orient musulman, une Commission spéciale chargée de préparer le passage de l’Azerbaïdjanais de l’écriture arabe à l’alphabet latin. Et bien qu’elle n’ait pu achever son travail (elle ne le reprit qu’en 1921 dans l’Azerbaïdjan devenu soviétique), c’était un progrès considérable en pays musulman.

Les réformes s’étendirent également à la santé, à la culture, à l’art. L’instruction gratuite devint accessible à tous ; le 1er septembre 1919 fut ouverte l’Université nationale, dont les trois Facultés accueillirent, en 1919 et 1920, 1094 étudiants. Près de 100 Azerbaïdjanais furent envoyés étudier dans les meilleures Universités européennes. Signalons, à titre de comparaison, qu’à la suite du coup d’État à la fin d’avril 1920, le Gouvernement communiste azerbaïdjanais interrompît le soutien financier à ces étudiants, dont beaucoup furent victimes de répressions à leur retour au pays. Les Représentants des grandes puissances, de la Grande-Bretagne en particulier, suivaient attentivement les progrès de ces réformes et donnaient une appréciation élogieuse de la politique de la Première République et de ses dirigeants. En octobre 1919, le Haut Commissaire britannique en Transcaucasie, Oliver Wardrop, formula l’opinion suivante sur le Gouvernement de la RDA : « … Ils s’acquittent bien de leurs tâches. Comme toutes les personnes de valeur, ils désirent occuper leur place dans la construction d’un monde nouveau ». Et le Correspondant de guerre anglais, Scotland Liddell, écrivait, en septembre 1919, que « l’État azerbaïdjanais est aujourd’hui, effectivement, un exemple pour toutes les autres ethnies de Transcaucasie ».

Les chercheurs contemporains qui se penchent sur l’histoire la République de mon pays, soulignent son caractère réellement démocratique : « Au début du XXème siècle, apparut en Azerbaïdjan une République authentique », note l’une des spécialistes de l’histoire de la RDA, l’historienne américaine, Audrey Altstadt. « Elle avait un Parlement. Plusieurs partis politiques déployaient leurs activités. Une Constitution, en préparation, reconnaissait les droits électoraux des femmes. Une presse, libre, ouvrait constamment ses colonnes à la discussion des questions les plus variées. Autrement dit, sous quelque aspect que l’on considère les choses, il existait en Azerbaïdjan un régime démocratique », écrivait-elle. Qualifiant la RDA de « fleur éclose dans une époque sanglante », Altstadt souligne le caractère exceptionnel de l’apparition d’un État aussi démocratique après la Première Guerre mondiale. Toutefois, le développement de la RDA se heurtait à des facteurs extérieurs hostiles. Le Professeur Michael Reynolds, de l’Université de Princeton, note à ce propos que « dans un contexte marqué par l’effondrement d’un Empire, par des Révolutions, par des affrontements inter-ethniques et des conflits entre les grandes puissances, c’est-à-dire dans un contexte qui ne favorisait nullement la démocratie libérale, A.M. Toptchibachi (l’un des dirigeants de la Première République, Président de son Parlement) travailla à faire prévaloir la conception d’une démocratie libérale et à créer la première République du monde musulman ».

En outre, les principales ethnies caucasiennes étaient loin, en mai 1919, quand elles proclamèrent leur indépendance, d’avoir des « positions de départ » similaires. Par comparaison avec leurs voisins chrétiens – les Géorgiens et les Arméniens-, les  Azerbaïdjanais, en tant que Musulmans soumis durant deux siècles à l’Empire russe, étaient privés d’un libre accès aux organes du pouvoir et à l’activité économique, à l’organisation de l’instruction publique, à la création d’une presse nationale, au service dans l’armée. Comme le constate Audrey Altstadt : « Même dans la Douma locale (Conseil législatif de la ville de Bakou), les possibilités politiques des Azerbaïdjanais étaient très réduites et pourtant, l’intelligentsia azerbaïdjanaise parvint à former dans son pays un système démocratique ». Elle considère que les leaders de la Première République exprimaient « les principes fondamentaux d’un système politique démocratique avancé » et que la République de 1918 s’appuyait précisément sur ces idées.

Les Dirigeants de la RDA – Ali Mardan bey Toptchibachi, Mammad Amin Rasulzadé, Fatali-khan Khoïski, Nassib-bek Oussoubbekov, Mamed Youssif Djafarov, Khosrov Pacha-bek Soultanov et autres personnalités politiques – avaient étudié dans les meilleures Universités de Russie et d’Europe et acquis l’expérience du travail politique au sein du Parlement et dans les autres Institutions publiques de l’Empire russe (1905-1917) et de la République démocratique de Russie (février à octobre 1917). Combinant l’attachement aux principes démocratiques libéraux avancés et aux traditions nationales, ils bâtirent l’idéologie de la Première République, basée sur la laïcité et la modernité. Selon l’historien américain, George Gawrych, « en 1918, les Musulmans d’Azerbaïdjan ont créé leur République, montrant ainsi l’exemple à l’ensemble du monde musulman ».

Effectivement, la RDA, par le seul fait de son existence et par son fonctionnement, a démontré la possibilité de créer une République parlementaire dans une société musulmane traditionnelle, associant harmonieusement démocratie et islam dans le cadre d’un État laïque. Le respect de l’identité musulmane était confirmé, mais la religion, comme il a été indiqué plus haut, fut séparée du processus de mise en place de la République. L’historien américain, Tadeusz Swietochowski, note, qu’en plus de l’influence de l’Europe et de la Russie, on trouve parmi les facteurs d’une prise de conscience nationale en Azerbaïdjan « le sentiment de l’unité avec le monde de l’islam, de la parenté ethnique avec les Turcs et de la communauté avec les Azerbaïdjanais de Perse ». Mais, de l’avis de ce savant, « les leaders azerbaïdjanais se distinguaient nettement par leur spécificité nationale, qui les tenait à l’écart de la soumission à des mouvements plus vastes, tels que l’Union panrusse des Musulmans, le Panturquisme et le Fédéralisme transcaucasien ».

Dans la société azerbaïdjanaise, traditionnellement musulmane, c’est une élite d’orientation laïque qui endossa le rôle de promoteur des réformes et parvint à créer un État national. « Tous les intellectuels et dirigeants créateurs de cette République étaient des laïcs et les oulémas n’ont joué aucun rôle dans la renaissance de la Nation azerbaïdjanaise », note, de son côté, le spécialiste suédois de l’histoire de l’Azerbaïdjan, Svante Cornell. D’où, il conclut au caractère « exceptionnel de la laïcité azerbaïdjanaise » qui, à la différence de sa parente turque, « imposée d’en haut à la population par la force de la Révolution », représentait un « composé organique de la Nation et de l’identité nationale ».

S. Cornell fait également ressortir le rapport au Panturquisme de la politique des leaders de la RDA. « Ils comprenaient », écrit-il, que « le Panturquisme n’est pas une solution pour l’Azerbaïdjan. Oui, Bakou a bien été libérée en 1918, avec l’aide des Forces armées ottomanes, mais les Chefs de l’Azerbaïdjan n’ont jamais vu leur avenir sous la tutelle d’Istanbul, pas plus que sous celle de Moscou ».

Les historiens étrangers modernes font également ressortir la différence entre le modèle azerbaïdjanais de République par rapport aux tentatives analogues de pays voisins. « Héritiers d’un Gouvernement autoritaire, plongés dans un contexte de guerre générale et d’effondrement d’un Empire, les dirigeants azerbaïdjanais mirent en place un Gouvernement démocratique libéral, alors que leurs voisins de l’Ouest, du nord, de l’est et du sud, instaurèrent des régimes rigides militaires, nationalistes ou bien socialistes totalitaires », remarque M. Reynolds. « Toptchibachi était un patriote, mais non un chauvin, ni un nationaliste agressif. Il refusa la conception expansionniste de l’Azerbaïdjan, à la différence de nombreux leaders des pays voisins », note l’historien américain, en indiquant la politique des dirigeants arméniens pour la création d’une « grande Arménie, allant du Caucase jusqu’à la mer Noire ».

Le 10 janvier 1920, les Alliés (Angleterre, France et Italie), reconnurent la RDA de facto. En janvier-février, s’ouvrirent à Bakou des missions consulaires des principales puissances mondiales, de premiers accords commerciaux furent signés avec des sociétés des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de l’Italie, les relations politiques de la RDA avec les pays voisins s’intensifièrent. Mais l’existence d’un Azerbaïdjan indépendant et pro-européen allait à l’encontre des intérêts de la Russie soviétique. Moscou ne pouvait accepter l’indépendance de la Première République, qui possédait du pétrole et occupait une position clé dans une région importante d’un point de vue géopolitique aux frontières de la Perse, de la Turquie et de l’Asie centrale. Guidé par son instinct dominateur, le Chef du Gouvernement de la Russie soviétique, Lénine donna l’ordre, le 17 mars 1920, de s’emparer de force de Bakou. L’ Armée arménienne, fin mars, profita de l’occasion pour violer une fois de plus les frontières de l’Azerbaïdjan et attaquer les villages azerbaïdjanais du Zanguezour et du Karabagh. L’ Armée de la RDA se vit ainsi contrainte de combattre sur deux fronts et d’affaiblir ses lignes de défense à sa frontière nord avec la Russie. En conséquence, l’Armée dite « rouge » de la Russie soviétique, le 28 avril, occupa l’Azerbaïdjan et mit un terme à son développement indépendant.

L’ une des causes majeures de la chute de la RDA fut l’absence de soutien militaire et politique de la part des Alliés vainqueurs de la Première Guerre mondiale – la Grande-Bretagne, la France, l’Italie et les États-Unis. En dépit du fait qu’ils considéraient le Bolchévisme comme l’origine d’une menace à leurs intérêts au Proche-Orient, ces pays, au printemps de 1920, manquèrent de volonté politique pour accorder leur soutien à la RDA et repousser l’agression de la Russie communiste. Un rôle considérable dans l’occupation de la République démocratique d’Azerbaïdjan fut joué par la Turquie kémaliste, plus intéressée à obtenir une aide de la Russie communiste qu’à soutenir un Azerbaïdjan indépendant pro-européen.

Rien d’étonnant, par la suite, à ce que l’un des premiers documents signés par le Leader turc, Mustafa Kemal, en qualité de Chef du nouveau Parlement turc fut sa lettre à Lénine du 26 avril (deux jours avant l’occupation de la RDA). Dans cette lettre, Ankara acceptait de reconnaître la Transcaucasie comme une sphère d’influence de la Russie, en échange d’une aide militaire, technique et financière à la Turquie. Comme le constate George Gawrych, « Mustafa Kemal voulait si fort coopérer avec la Russie soviétique qu’il envoya des Officiers turcs pour prêter la main aux Bolchéviks dans l’occupation de l’Azerbaïdjan ».

Malgré la brièveté de son existence – 23 mois seulement – la Première République a donc laissé une trace lumineuse dans l’histoire de l’Azerbaïdjan, en posant les fondements de son développement et de son indépendance, lui permettant d’entrer de plain-pied, au cœur de la société contemporaine…

S.E.Rahman Mustafayev

Ambassadeur de la République
d’Azerbaïdjan en France