Démentant toutes les Cassandre, la résilience spectaculaire de l’achat de livres imprimés + 42 % en juin, + 6,8 % en septembre (données SLF), démontre, qu’il reste, pour les Français, un produit (matériel) de première nécessité, avec un supplément d’âme stimulant : acheter un livre chez un libraire devient un acte doublement militant : militant pour le temps long et déconnecté et militant pour le conseil, le commerce et l’emploi de proximité !
Intégrant les transformations des usages et des besoins, l’écosystème de l’imprimé et du livre a montré sa résilience, comme le souligne l’étude EY, portée par Culture Papier, intégrant toutes les exigences légitimes, parfois contradictoires, de la RSE. L’écosystème adapte ses outils, ses coûts et ses normes de production, pour optimiser au mieux les ressources naturelles, recyclables et la rendre toujours plus innovante.
Laissons la liberté de choix
aux consommateurs ! Culture Papier rappelle que la première priorité est de faciliter l’accès libre et équitable au marché pour tous. Le livre et la presse, comme l’imprimé commercial, restent le rempart au « tout numérique de surveillance » que le pouvoir des data et des écrans nous imposent, comme l’a réaffirmé la Députée Marguerite Desprez-Audebert : « nous devons retrouver notre capacité à nous concentrer, à mémoriser ».
Le récent cri d’alarme d’Olivier Babeau dans son livre « Le Nouveau Désordre numérique » appelle à sortir de « l’utilisation outrancière » du numérique, plus inégalitaire…
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