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Ne laissons pas la gauche détruire les réformes de Nicolas Sarkozy

Par Jean-François Copé, Secrétaire général de l’UMP.

Jean-François Copé, Secrétaire général de l’UMP.
Rarement un Président de la République aura été autant caricaturé que Nicolas Sarkozy. J’ai pour ma part la conviction que l’Histoire jugera qu’il a été un grand Président, car il a eu le courage de prendre les décisions qui s’imposaient pour protéger les Français dans une période de crises exceptionnelles. Et, de ce point de vue, la majorité sortante doit être fière de son bilan, car la France a mieux résisté à la crise que la majorité des pays développés. Ainsi, depuis 2007, le chômage et la dette ont moins progressé en France qu’aux États-Unis, première puissance économique mondiale. De même, le taux de chômage en France en 2007 était supérieur de 0,9 % à celui de la zone euro ; en 2012, il lui est de 0,8 % inférieur. Je ne conteste pas les difficultés que les Français ont pu rencontrer, mais il suffit de regarder ce qui se passe en Grèce, en Espagne ou en Italie pour voir que la France s’en sort mieux que ses voisins européens.

Cela ne doit rien au hasard, mais beaucoup à notre politique. Où en serait notre niveau d’endettement sans la réforme des retraites et celle de l’État ? Où en serait le niveau de chômage sans le plan de relance, sans la refonte de la taxe professionnelle ? Où en serait le pouvoir d’achat sans la revalorisation de la politique familiale ou la suppression des droits de succession pour 95 % des Français ? Où en serions-nous sans les initiatives de Nicolas Sarkozy et Angela Merkel pour maintenir la Zone Euro à flots ?

En plus de cette gestion de crise remarquable, notre majorité a profondément réformé la France avec pour objectif de préparer l’avenir de nos enfants. La réforme des universités, le Grenelle de l’environnement, les investissements d’avenir portent en germe les emplois de demain. Nous avons revalorisé le travail, notamment avec l’exonération des heures supplémentaires. Nous avons défendu la laïcité, en interdisant le port de la burqa, qui est une insulte à la dignité des femmes. Nous avons assumé une grande fermeté contre l’impunité en instaurant les peines planchers contre les récidivistes. Nous avons été fidèles à la générosité de la France, en revalorisant de 25 % sur 5 ans l’allocation adulte handicapé et le minimum vieillesse. Enfin, en défendant la liberté en Côte d’Ivoire ou en Libye, Nicolas Sarkozy a porté haut les couleurs et les valeurs de la France dans le monde.

Cette politique a permis à la France de conserver la maîtrise de son destin. Et pourtant, le projet de François Hollande se résume à détruire tout ce que nous avons construit. Ses premières annonces consistent en effet au retour partiel à la retraite à 60 ans, à la suppression des tribunaux correctionnels pour les mineurs récidivistes… Surtout, le refus de la règle d’or pour encadrer notre dette, l’absence de projet pour relancer la compétitivité et l’emploi, le matraquage programmé des classes moyennes et des familles, le droit de vote des étrangers qui brise le lien entre droit de vote et citoyenneté, le laxisme sur les questions régaliennes, la préférence pour l’assistanat, la volonté de démanteler l’industrie de souveraineté qu’est le nucléaire sont autant de projets portés par la gauche dont l’application affaiblirait gravement la France.

Avec mes amis candidats de l’UMP et nos alliés, nous portons un autre projet pour notre pays, la France. Nous invitons les Français à faire le choix de la vérité, de la générosité, de la responsabilité, de l’autorité, de la liberté et du courage. Ensemble, choisissons un chemin d’ambition pour notre pays, pour chaque Française et chaque Français, et pour nos enfants demain. Ensemble, choisissons la France.

Jean-François Copé 
Secrétaire général de l’UMP