Fabien Pacory :
à l’issue du 60ème anniversaire des relations diplomatiques franco-chinoises, la poursuite d’une relation privilégiée.



Depuis l’établissement des échanges diplomatiques entre la Chine et la France en 1964, les relations économiques et commerciales bilatérales ont, en effet, toujours été marquées par une attention soutenue entre les deux nations.
C’est d’ailleurs dans la Ville de Canton (Guangzhou) que des invités de Chine et de France se sont réunis et ont partagé leurs histoires marquantes sur les échanges sino-français dans la capitale de la province du Guangdong, pour célébrer le 60ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux Etats.
Et comme le rappelait le Directeur de la division des Affaires européennes et américaines du Bureau des Affaires étrangères de Canton, Zheng Jun : « La Chine et la France ont établi des relations diplomatiques au niveau des Ambassadeurs le 27 janvier 1964, faisant de la France le premier grand pays occidental à établir des relations diplomatiques avec la Chine nouvelle ».
Rappelons également que les échanges sino-français remontent à plus de 300 ans, lorsqu’un grand voilier à trois mâts avait quitté La Rochelle pour Canton en 1698, surmontant de nombreuses difficultés en chemin. Ce voilier, devenu le premier passage direct de la France à Canton, a marqué le début du commerce maritime sino-français.
Mieux encore, Canton et Lyon sont devenues jumelles il y a 36 ans. « Les amis de Lyon nous disent fièrement que l’amitié entre les deux cités trouve son origine dans l’ancienne route de la soie, que Lyon en était le point d’arrivée et que dans les échanges entre l’Orient et l’Occident, les techniques de fabrication de la soie ont finalement été transmises de la Chine à la ville des Lumières », a déclaré Zheng Jun.
C’est précisément dans ce contexte que Fabien Pacory, Vice-président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de France en Chine, Conseiller du Commerce extérieur et Doctorant en Administration des Affaires (Global DBA) dédié au développement durable, a su trouver les mots justes :
« Alors que les échanges politiques, économiques et culturels entre les deux pays deviennent de plus en plus étroits, la relation amicale entre les deux pays se renforce également et c’est dans cet esprit de coopération que nous continuerons à renforcer les échanges. La situation internationale est en constante évolution et la coopération entre la Chine et la France est cruciale à l’heure actuelle ! Ce n’est qu’avec nos efforts conjoints que nous pourrons inévitablement relever les défis mondiaux tels que le changement climatique, la sécurité internationale et les crises humanitaires. La Chine et la France ont la responsabilité et l’obligation de promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable dans le monde… ».
Car ce Breton de 45 ans, ancien étudiant de l’EFAP Lyon a décidé, en s’expatriant, de conquérir la Chine, en capitalisant notamment sur « son marché immense de 850 millions de Chinois de la classe moyenne qui ont un pouvoir d’achat confortable et sont friands de produits innovants ». Une véritable épopée qui l’a mené à Guangzhou, où il a découvert son champ des possibles « dans le plus grand atelier du monde », qui abrite aussi le plus grand marché domestique au monde et « où les premiers arrivés seront les premiers servis », souligne-t-il.
Cette approche, visant à créer des liens et une synergie commune dans tous les domaines entre deux très anciennes nations qui se sont toujours respectées ont valu à Fabien Pacory d’être nommé, notamment, Conseiller du Gouvernement de la ville de Zhanjiang et appelé comme Modérateur pour le Forum He for She 2025, cette initiative des Nations Unies pour plus de solidarité et d’égalité entre les sexes. Autant d’actions qui démontrent que désormais, l’Empire du Milieu, continue, jour après jour, à vouloir créer une relation privilégiée avec notre pays…
Et nul doute que Fabien Pacory, qui s’inscrit sur tous les fronts, n’est pas sans rappeler ce proverbe chinois : « quand mille personnes prennent la route, il en faut une pour prendre la tête ».
