
Sandra Krief
Conseillère municipale de Grenoble, adjointe déléguée à la condition animale, et conseillère à la métropole Grenoble-Alpes Je travaille dans le secteur de la microélectronique, à Grenoble, je suis dans le marketing technique. Je me suis engagée politiquement pour les animaux car je suis fermement convaincue que la prise de conscience de tout un chacun aura bien lieu, mais trop tardivement. Si l’on veut aller plus vite et plus efficacement dans le changement tant attendu pour les animaux, nous devons passer par les instances politiques, à tous les niveaux, tant au niveau national que local. Siéger au conseil municipal et métropolitain est une étape cruciale dans la protection des animaux. Tel est le sens de mon engagement. |
Parti animaliste : Non à un élevage de primates pour l’expérimentation animale !
Le Parti animaliste exprime son opposition résolue au projet du CNRS qui prévoit la création d’un élevage de plus de 1 700 primates destinés à l’expérimentation animale, à Rousset (Bouches-du-Rhône). Alors que des méthodes de recherche sans animaux existent déjà et offrent un potentiel de développement considérable, le CNRS envisage d’investir 30 millions d’euros, financés par l’argent public, dans des pratiques qui semblent désormais dépassées. Le Parti animaliste demande l’utilisation de ces 30 millions d’euros pour développer la recherche et l’utilisation de méthodes alternatives non animales comme les organoïdes et organes sur puces ou encore les méthodes in silico.
Dans son programme, le Parti animaliste défend une vision claire : promouvoir des méthodes de recherche alternatives, respectueuses des animaux, c’est-à-dire sans exploitation animale aucune, tout en renforçant l’efficacité de la recherche médicale. Ce principe est inscrit dans le volet « Pour une santé protégée » de son programme, qui met en avant l’importance d’une recherche éthique et innovante.

Sandra Krief, coprésidente du Parti animaliste et élue de la ville de Grenoble, déclare : « Nous devons nous engager pour une recherche qui respecte les animaux et qui soit véritablement innovante. Il est temps de faire entendre notre voix et de demander une évaluation éthique, scientifique et économique de la pertinence de ce projet par un comité indépendant. »
Et celle-ci de poursuivre :
À l’évidence, le projet du CNRS va à l’encontre des valeurs fondamentales défendues par le Parti : justice, sollicitude et inventivité. En investissant dans des méthodes d’expérimentation animale, nous risquons de freiner l’avancement de la recherche de méthodes non animales et de faire souffrir de nombreux primates. Il est crucial de réorienter les fonds publics vers des méthodes alternatives qui respectent la vie et la dignité des animaux. De plus, l’absence de volonté politique pour faire évoluer les lois ou transposer les directives européennes, ainsi que le soutien insuffisant au développement de méthodes sans animaux, constitue une erreur stratégique grave.
Le Parti animaliste qui, désormais, sait faire entendre sa voix de plus en plus, reste déterminé à défendre les droits des animaux et à promouvoir des solutions de recherche alternatives, qui bien évidemment devraient être promues…