Beaucoup déplorent, à juste titre, la tenue des débats au Parlement.
Si le Palais du Luxembourg résiste mieux au charivari, l’Assemblée, elle, cherche visiblement toujours à trouver des successeurs aux grandes voix de jadis.

Dans ses mémoires, Victor Hugo, qui siégea à la Chambre comme représentant du Département de la Seine, évoque en 1849, une séance, sous le titre : un Ministre incendiaire.
On rappellera d’ailleurs à cette occasion que l’année précédente, il apparaissait à la Une du Journal comme candidat spécialement recommandé (sic).

Mai 1849 :

 » Le jour où l’Assemblée constituante flétrit M.Léon Faucher d’un blâme pour abus de télégraphe, Faucher sortit de la séance furieux. Dans le vestiaire il gesticulait au milieu d’un groupe de représentants : – c’est indigne ! disait-il. Barrot m’a lâché. Pure jalousie. Quel vote abominable ! Tous moins cinq ! Et dire que je tiens les départements dans ma main ! et que, si je voulais, dans les élections, le feu serait aux quatres coins de la France ! Un pompier, béant par la porte entrebâillée, assistait à la scène. Je me suis tourné vers lui et je lui ai dit : – Mon ami, jetez un seau d’eau sur ce ministre. «